Like the battle of Waterloo, the battle for Scotland was a damn close-run thing. The effects of Thursday’s no vote are enormous – though not as massive as the consequences of a yes would have been.
The vote against independence means, above all, that the 307-year Union survives. It therefore means that the UK remains a G7 economic power and a member of the UN security council. It means Scotland will get more devolution. It means David Cameron will not be forced out. It means any Ed Miliband-led government elected next May has the chance to serve a full term, not find itself without a majority in 2016, when the Scots would have left. It means the pollsters got it right, Madrid will sleep a little more easily, and it means the banks will open on Friday morning as usual.
But the battlefield is still full of resonant lessons. The win, though close, was decisive. It looks like a 54%-46% or thereabouts. That’s not as good as it looked like being a couple of months ago. But it’s a lot more decisive than the recent polls had hinted. Second, it was women who saved the union. In the polls, men were decisively in favour of yes. The yes campaign was in some sense a guy thing. Men wanted to make a break with the Scotland they inhabit. Women didn’t. Third, this was to a significant degree a class vote too. Richer Scotland stuck with the union — so no did very well in a lot of traditonal SNP areas. Poorer Scotland, Labour Scotland, slipped towards yes, handing Glasgow, Dundee and North Lanarkshire to the independence camp. Gordon Brown stopped the slippage from becoming a rout, perhaps, but the questions for Labour — and for left politics more broadly — are profound.
For Scots, the no vote means relief for some, despair for others, both on the grand scale. For those who dreamed that a yes vote would take Scots on a journey to a land of milk, oil and honey, the mood this morning will be grim. Something that thousands of Scots wanted to be wonderful or merely just to witness has disappeared. The anticlimax will be cruel and crushing. For others, the majority, there will be thankfulness above all but uneasiness too. Thursday’s vote exposed a Scotland divided down the middle and against itself. Healing that hurt will not be easy or quick. It’s time to put away all flags.
The immediate political question now suddenly moves to London. Gordon Brown promised last week that work will start on Friday on drawing up the terms of a new devolution settlement. That may be a promise too far after the red-eyed adrenalin-pumping exhaustion of the past few days. But the deal needs to be on the table by the end of next month. It will not be easy to reconcile all the interests – Scots, English, Welsh, Northern Irish and local. But it is an epochal opportunity. The plan, like the banks, is too big to fail.
Alex Salmond and the SNP are not going anywhere. They will still govern Scotland until 2016. There will be speculation about Salmond’s position, and the SNP will need to decide whether to run in 2016 on a second referendum pledge. More immediately, the SNP will have to decide whether to go all-out win to more Westminster seats in the 2015 general election, in order to hold the next government’s feet to the fire over the promised devo-max settlement. Independence campaigners will feel gutted this morning. But they came within a whisker of ending the United Kingdom on Thursday. One day, perhaps soon, they will surely be back.
(Artículo de Martin Kettle, publicado en "The Guardian" el 19 de septiembre de 2014)
81 comentarios:
La Normandie est à nouveau sur le pied de guerre pour les commémorations du 70e anniversaire du Débarquement. Un événement qui se déroulera en très grand format. Le programme et la liste des invités parlent d'eux-mêmes. Dix-neuf chefs d'État seront présents, dont la reine Elizabeth II, Barack Obama, Vladimir Poutine, mais aussi leur homologue ukrainien Petro Porochenko. La souveraine britannique sera accompagnée par d'autres membres de la famille royale, le prince de Galles, Charles, et Camilla, mais aussi le duc et la duchesse de Cambridge, Kate et William. Quelque 1800 vétérans feront le voyage, certains pour la première fois depuis qu'ils foulèrent les plages normandes parmi les 130.000 soldats alliés du «jour le plus long». La plupart sont âgés de plus de 90 ans: avec leur disparition, les prochaines grandes célébrations du D-Day basculeront du souvenir à la mémoire. «Les vétérans sont en train de partir petit à petit. Si l'on veut que le 6 Juin continue à vivre, les jeunes doivent prendre le relais», estime Gérard Legout, le coordinateur des cérémonies à Arromanches.
le figaro
À 9 heures, les cérémonies officielles démarreront avec l'hommage national présidé par François Hollande au Mémorial de Caen. Pour la première fois, un hommage officiel sera rendu aux 20.000 civils tués durant les 100 jours de la bataille de Normandie. «La prise en compte des victimes civiles est un trait saillant de ces commémorations», estime l'historien Olivier Wieviorka, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale. Durant la seule journée du 6 juin 1944, près de 3000 civils ont péri sous les bombardements, presque autant que les soldats alliés. À la mi-journée, à Caen, un chapelet de bombes visant les ponts de l'Orne rate sa cible et dévaste tout le centre-ville. Bilan: 500 morts.
À 10h40, François Hollande rejoindra Barack Obama au cimetière américain de Colleville-sur-Mer, qui surplombe Omaha Beach, la plage la plus sanglante du Débarquement (1000 tués, 2000 blessés et disparus). Quelque 10.000 personnes se recueilleront autour du champ de croix blanches - les sépultures de 9388 soldats américains tombés en Normandie. Deux fils du président Theodore Roosevelt (au pouvoir de 1901 à 1909) y sont également enterrés, dont Quentin Roosevelt, tué dans l'Aisne, le 14 juillet 1918. C'est le seul combattant de la Première Guerre mondiale inhumé à Colleville. Barack Obama pensera sûrement quant à lui à son grand-père maternel, Stanley Dunham - Gramps, comme il l'appelait -, qui débarqua en Normandie en juillet 1944. Même si «Gramps rentra de la guerre sans avoir vu de véritables combats», écrit le président américain dans son récit familial, Les Rêves de mon père.
À la mi-journée, les chefs d'État et de gouvernement ainsi que des vétérans se retrouveront au château de Bénouville, près du célèbre Pegasus Bridge, pour un déjeuner officiel concocté par cinq chefs étoilés normands. Le point d'orgue de la journée sera la cérémonie internationale qui débutera à 14h30 sur la plage Riva Bella de Ouistreham, celle de Sword, où François Hollande accueillera ses homologues. Dans les gradins de 7000 places, 3000 ont été réservées aux vétérans et à leurs accompagnateurs et 2000 aux Normands, ce qui n'a pas manqué de nourrir quelque frustration parmi les habitants de la région. Le clou de cette séquence internationale devrait être un spectacle en quatre actes autour du jour J: l'oppression, le Débarquement, la Libération, la paix et la construction européenne. Une vaste chorégraphie entrera en résonance avec les images projetées sur trois écrans géants, au son de Purcell, Mozart et Philip Glass.
le figaro
Le soldat Tom Ruggiero (Plymouth, Massachusetts) et le lieutenant George Klein (Chicago, Illinois), 93 ans tous les deux, faisaient partie du 2e bataillon de rangers américains, le 6 juin 1944. Leur mission, vitale pour la réussite du Débarquement, consistait à escalader la falaise de la pointe du Hoc, entre Utah Beach et Omaha Beach, et y détruire les six canons allemands censés s'y trouver. Sur les 225 hommes de cette unité d'élite, ils n'étaient plus que 90 valides après 48 heures de combat ininterrompu. Ils auraient dû participer aux cérémonies du 70e anniversaire en France, mais une santé défaillante les en a empêchés.
le figaro
Est-ce une ombre sur les cérémonies du 6 juin ? Une gêne, à tout le moins. Aux élections européennes, les plages de Normandie ont, encore plus que dans le reste du territoire, plébiscité le Front national (FN). Ici, c'est Marine Le Pen, dans la circonscription du Nord-Ouest, qui conduisait la liste d'extrême droite. A Colleville-sur-mer (Calvados), où se trouve le principal cimetière américain, la liste FN a réalisé 31,5 % des voix. Non loin de là, à Cricqueville, où se trouve la pointe du Hoc, lieu emblématique du Débarquement par le nombre de pertes humaines, Marine Le Pen a enregistré un score de 41,5 %. Cinq des dix représentants de la région au parlement de Strasbourg sont désormais des élus d'extrême-droite.
le monde
Dans sa maison de Sainte-Marie-du-Mont, l'écrivain Gilles Perrault remet les votes en perspective. « La digue est tombée, les flots se sont engouffrés. C'est ahurissant. C'était inconcevable. Pas ici… » L'homme constate « l'excellent travail de dédiabolisation de l'extrême droite fait par Marine Le Pen ». « Son père traînait des nostalgies. Pas elle. D'excellentes personnes vont bientôt applaudir des vétérans, les larmes aux yeux… après avoir voté FN, et en vous disant sincèrement que cela n'a rien à voir. Ces gens-là, des chasseurs, des pêcheurs, sont exaspérés par le parfum des affaires, le manque de pouvoir d'achat, les impôts, le chômage, les réglementations. Comment ne pas les comprendre ? Marqués par la situation économique, ils rayent la mémoire politique. »
A un vol de mouettes de là, Ravenoville, 264 habitants, a donné 38 % de ses suffrages à Marine Le Pen. Le maire, Pierre Aubril, « de gauche, catho, écolo », en reste déconcerté. « Quel message, on donne ! On va fêter les libérateurs, la victoire sur le joug nazi et on ne tolère plus son voisin ! On va fêter la solidarité, et ce beau mot est devenu tabou. Le repli sur soi est suicidaire, il faut le répéter. Je continuerai d'avancer, d'innover pour le bien commun. »
A Ouistreham, où le FN est arrivé en seconde position, Romain Bail, le maire, constate qu'avec l'effacement des derniers témoins, les commémorations du Débarquement passent « du souvenir de guerre au devoir de mémoire ». Dans ce contexte, estime-t-il, elles sont plus que jamais d'actualité.
le monde
Au-delà de la pompe des cérémonies officielles qui se poursuivront tout l'été, les commémorations donneront lieu comme chaque fois à des instants d'émotion et à des moments de grâce. L'un d'eux est survenu lundi 2 juin sur la plage d'Utah Beach. Le soldat Charly Wilson, 89 ans, n'était jamais revenu ici depuis le 6 juin 1944. « Je voulais être présent lors du 50e anniversaire, mais je n'en avais pas les moyens, s'excuse-t-il. Après une carrière d'instituteur, je n'ai réuni que 18 000 dollars d'économies. » Devant des lycéens émus, Charles Wilson est passé du rire aux larmes. Il est tombé à genoux en retrouvant « cette plage où j'ai vu tomber mes camarades ». Puis, il a esquissé un pas de danse sur un vieux standard de jazz, entraînant avec lui les jeunes gens. Difficile de rendre plus vibrant hommage à ceux qui mordirent à cet endroit le sable.
le monde
The Queen and Duke of Edinburgh took the Eurostar, 89-year-old Jock Hutton parachuted into a wheatfield, others landed by boat, just as they did on D-Day 70 years ago.
Altogether some 2,000 veterans will join the events to mark the anniversary of Operation Overlord, when Allied forces attacked German-occupied Europe in the largest seaborne invasion ever seen on June 6, 1944.
the times
UK prime minister David Cameron is in France for the commemorations and has this to say about the continuing importance of the D-day landings:
As we gather on the beaches of Normandy to remember the extraordinary sacrifices made for peace, there has never been a more important time to underline our belief in collective defence.
Through the searing experiences of moments like D-day, we learnt how much more we could achieve by working together as allies than by fighting alone.
The Nato alliance was born out of this commitment to increase our collective security and to ensure that the common cause we found through shared hardship would prevent conflict on this scale threatening our world again.
Just as British and French soldiers fought for victory against a common enemy on the beaches of Normandy, today France and the UK stand shoulder to shoulder against the threats of the modern world. We remain united against international terrorism and extremism – and in recent times our armed forces have served together in Afghanistan, Libya, Mali and elsewhere around the world.
Cameron said the "shared hardship" of the second world war had "forged our unique relationship and created a shared determination to work together for a safer, more prosperous future for us all":
the guardian
Many of the British veterans will visit Bayeux, known as the British shrine, for a Royal British Legion service at midday on Friday at the cathedral followed by an service of remembrance at the war graves cemetery where 4,144 second world war soldiers from the Commonwealth are buried.
The Bayeux Memorial bears the names of 1,800 men from Commonwealth land forces who died during intense fighting during the advance into Normandy and have no known grave. The Prince of Wales will watch a short parade of veterans, joined by Australian prime minister Tony Abbott, who will be accompanied by seven Australian D-day veterans. Some 3,000 Australians fought in support of the D-day landings, with 18 killed.
Shortly before sunset, the Normandy Veterans Association will perform its final parade at Arromanches on Gold beach, where, on 6 June 1944, nearly 25,000 men from the British 50th division landed.
Elsewhere, Canadian prime minister Stephen Harper will pay tribute to the 21,000 Canadian troops who secured a heavily-defended Juno at a service nearby, accompanied by five veterans invited as his guests.
Nine veterans have officially been invited to attend the commemorations from New Zealand.
the guardian
Les grands du monde se réunissent vendredi sur les plages de Normandie pour honorer les soldats ayant participé au Débarquement il y a 70 ans, un anniversaire assombri par le bras de fer entre Russes et Occidentaux qui se joue à l'autre bout de l'Europe, en Ukraine.
Près de 1.800 vétérans des plages d'Omaha ou Utah Beach, les chefs d'Etat et de gouvernement d'une vingtaine de pays, dont Barack Obama, David Cameron, Angela Merkel et François Hollande en maître de cérémonie, participent aux commémorations qui commencent dès 09H00 locales (07H00 GMT) au mémorial de Caen.
Isolé depuis deux mois sur la scène internationale après l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par la Russie, le chef de l'Etat russe Vladimir Poutine fait son grand retour et sera scruté par tous les observateurs.
Va-t-il parler à Barack Obama avec qui il a engagé un bras de fer diplomatique aux relents de confrontation de l'époque de la Guerre froide ? Serrera-t-il la main du nouveau président ukrainien Petro Porochenko aux prises avec une insurrection armée prorusse qui gagne du terrain de jour en jour dans l'est de l'Ukraine faisant craindre une partition du pays ?
la libre belgique
Le président François Hollande ouvre les cérémonies à 09H00 (07H00 GMT) en rendant hommage aux 20.000 victimes civiles de la Bataille de Normandie. Il se rendra ensuite à 10H30 (08H30 GMT), avec le président Barack Obama, au cimetière américain de Colleville-sur-Mer, qui compte près de 10.000 tombes.
Après un déjeuner au Château de Bénouville, lieu symbolique de la Résistance, les dirigeants, parmi lesquels la reine Elisabeth II d'Angleterre, se retrouvent dans l'après-midi à Ouistreham, point d'orgue des cérémonies, sur la plage de Sword Beach, en présence notamment d'un millier d'anciens combattants.
Dans les heures précédent les début des commémorations, Paris a été le théâtre d'un vaste ballet diplomatique consacré à l'Ukraine. François Hollande a reçu coup sur coup Barack Obama et Vladimir Poutine. Auparavant, David Cameron avait appelé le maître du Kremlin à reconnaître formellement la légitimité du nouveau président ukrainien et à travailler avec lui.
Les bilatérales se poursuivront vendredi, avec une rencontre prévue dans la matinée entre M. Poutine et le dirigeant européen qu'il respecte le plus, la chancelière allemande Angela Merkel, à Deauville. La seule rencontre ne figurant pas pour l'heure au programme est donc un tête à tête entre MM. Obama et Poutine, dont les relations sont au plus bas depuis des mois.
Jeudi, lors d'un G7 à Bruxelles, le président américain avait lancé un ultimatum à Moscou. "Nous allons voir ce que M. Poutine va faire dans les deux, trois, quatre prochaines semaines" dans la crise ukrainienne, avait-il déclaré.
la libre belgique
1944-2014: il y a 70 ans, "le jour le plus long".
On croit tout savoir de l'opération Overlord, l'une des batailles les plus célèbres de l'histoire. Chacun se souvient de ces jeunes soldats jetés sur les plages de Normandie par une matinée grise et venteuse sous le feu meurtrier des bunkers allemands. Chacun vénère leur héroïsme et leur sacrifice, longuement célébrés par le cinéma. Pourtant, soixante-dix ans après, cette croisade de la liberté recèle encore des mystères, des zones d'ombre, des épisodes ignorés, mal connus ou volontairement occultés.
Contrairement à ce qu'on pense souvent et malgré l'énormité des moyens déployés - 5.000 navires, 10.000 avions, quelque 155.000 hommes -, l'assaut du 6 juin 1944 fut à deux doigts d'échouer. Dans les semaines qui suivirent le jour J, la bataille de Normandie fut l'une des plus dures de la guerre, et les Alliés rencontrèrent des difficultés qu'ils avaient largement sous-estimées. C'est le hasard de la météorologie qui a le mieux servi les assaillants le 6 juin. C'est l'initiative de quelques hommes qui a sauvé la situation au moment crucial. C'est l'opération de désinformation la plus importante du siècle, menée par un groupe d'espions baroques, qui a permis la victoire finale.
le nouvel observateur
Nourrie par les commémorations officielles, la légende a transfiguré la réalité du combat pour en donner une image à la fois héroïque et édulcorée. En fait, les défaillances furent fréquentes, la violence mise en œuvre effrayante, et les exactions commises envers les civils nombreuses, à commencer par des bombardements massifs à l'utilité contestée.
"Francia no olvidará jamás lo que debe a los Estados Unidos y a esos soldados que vinieron a entregar su vida en defensa de la libertad", ha declarado solemnemente François Hollande durante su discurso en el cementerio americano de Colleville-sur-Mer, en presencia del presidente Barack Obama y de un puñado de veteranos de guerra que sobrevivieron al Desembarco de Normandía.
En el segundo acto de la jornada de Conmemoración del 70 Aniversario del Día-D, el jefe de estado galo ha evocado los nombres y las proezas bélicas de algunos de los 11.000 soldados estadounidenses enterrados en este camposanto que sobrevuela la icónica playa de Omaha, escenario de los más duros combates de la batalla que decidió la Segunda Guerra Mundial.
"Ellos murieron para que fuéramos libres y para derrotar al invasor nazi. Desde entonces, nuestros dos países siguen unidos por este vínculo imborrable y hoy luchan juntos contra otras amenazas como el cambio climático, la miseria, el fundamentalismo, el racismo, el extremismo, el terrorismo...", añadió Hollande antes de ceder la palabra a su homólogo estadounidense.
"A pesar de las crisis, los Estados Unidos han seguido siendo amigos de Francia. Nosotros tampoco olvidamos la contribución francesa en nuestra guerra de la Independencia", ha replicado Obama, desde el belvedere de Colleville, para referirse luego a Omaha como "la playa del infierno".
Poco antes, Hollande había recalcado que 20.838 soldados estadounidenses perdieron la vida en 1944 en Normandía. "Ustedes lucharon para que nosotros no tuviéramos que hacerlo. Su legado está en buenas manos en una época en la que todo el mundo se preocupa sólo de sus intereses", comentó Obama tras pedir un aplauso para los supervivientes de desembarco que se hallaban presentes. "Las nuevas generaciones de hombres y mujeres americanos encarnan, hoy como ayer, el compromiso por la paz y la libertad en el mundo", concluyó antes de que sonaran 21 cañonazos en honor de los héroes caídos en combate.
Desde las 9.00 horas de la mañana se vienen celebrando este viernes en las playas normandas diversos eventos para conmemorar el 70 Aniversario del Desembarco de Normandía, en presencia de 19 jefes de estado y de gobierno y con la asistencia prevista de aquí al domingo de 1.200 veteranos y hasta un millón de turistas.
El primer acto de la apretada jornada ha sido la ceremonia de las 9.00 horas presidida por François Hollande en el Memorial de Caen por las 20.000 víctimas civiles que provocó aquel episodio bélico. "Gracias por lo que ustedes hicieron. Son un ejemplo para las nuevas generaciones", le dijo el Presidente de la República a uno de los cientos de nonagenarios condecorados que saludó personalmente, tras un discurso consagrado a honrar la memoria de los caídos el Día D.
"Hay que rendir homenaje al pueblo normando que sufrió especialmente uno de los episodios más duros de la Segunda Guerra Mundial. Su sacrificio se ha ignorado durante demasiado tiempo y es hora de reconocerlo", señaló durante su alocución.
el mundo
"Gracias por lo que ustedes hicieron. Son un ejemplo para las nuevas generaciones", le dijo François Hollande a uno de los cientos de nonagenarios condecorados que saludó personalmente en el Memorial de Caen, tras un discurso consagrado a honrar el recuerdo de las 20.000 víctimas civiles que provocó el Día D.
"Hay que rendir homenaje al pueblo normando que sufrió especialmente uno de los episodios más duros de la Segunda Guerra Mundial. Su sacrificio se ha ignorado durante demasiado tiempo y es hora de reconocerlo", señaló el Presidente de la República durante su alocución.
Desde las 9.00 horas de la mañana se vienen celebrando este viernes en las playas normandas diversos actos para conmemorar el 70 Aniversario del Desembarco de Normandía, en presencia de 19 jefes de estado y de gobierno y con la asistencia prevista de aquí al domingo de hasta un millón de turistas.
El segundo acto de la jornada es la ceremonia por los marines enterrados en el cementerio americano de Colleville-sur-Mer, que sobrevuela la icónica playa de Omaha, donde el jefe de estado galo se ha unido a su homólogo estadounidense Barack Obama, llegado en helicóptero desde París.
"Resulta curiosa la presencia de un presidente americano negro en un camposanto militar donde la mayoría de los 10.000 caídos el 6 de junio de 1944 eran de color blanco, ya que en aquellos tiempos, el Ejército de los Estados Unidos practicaba la discriminación y los soldados de color no solían entrar en combate, sino que estaban destinados a realizar labores logísticas en la retaguardia", comenta el historiador Franz-Olivier Giesbert desde el plató de BFMTV, la cadena televisiva de noticias francesa que está retransmitiendo todo el directo.
Obama ha esperado en el belvedere de Colleville la llegada de Hollande, tras la cual se ha escuchado 21 tiros de cañón y los cazas de la US Army han sobrevolado la zona. Con expresión solemne y actitud cordial el uno hacia el otro, ambos mandatarios han olvidado por un momento la tensa cena del viernes en el restaurante parisino Le Chiberta donde, acompañados de Laurent Fabius, John Kerry y sus respectivos asesores de Defensa, discutieron sobre la la multa de 10.000 millones de dólares que los EEUU pretenden imponer a la BNP Paribas -Obama dijo que la Casa Blanca no va a implicarse en un tema judicial- y la controvertida venta por parte de Francia de barcos de guerra Mistral a Rusia en plena crisis de Ucrania (Hollande confirmó que la operación se realizará como estaba previsto).
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Un mismo espíritu une a los hombres que el 6 de junio de 1944 se lanzaron a la playa de Omaha Beach para liberar Europa de la Alemania nazi, y a los hombres y mujeres que tras los atentados del 11 de septiembre de 2001 se alistaron a las fuerzas armadas de Estados Unidos para luchar en Irak y Afganistán.
En un discurso para conmemorar los setenta años del desembarco en Normandía, el presidente de EE UU, Barack Obama, conectó el viernes a la llamada "gran generación", que derrotó a Hitler y después regresó para levantar el país en la mayor era de prosperidad de la historia, con los muchachos y muchachas que ahora regresa de guerras menos heroicas y en un país con perspectivas económicas inciertas.
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En 1944 se llamaban Colwell, Kulkowitz o Merritt, por citar los nombres de algunos veteranos que Obama mencionó en su discurso en Omaha Beach. Ahora se llaman Melvin Cedillo-Martín —nacido en Honduras, nacionalizado norteamericano, alistado a un ejército que le llevó a Irak y Afganistán paracaidista— o Jannise Rodríguez, apellidos que reflejan el rostro cambiante de este país y de sus militares.
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El primer presidente de EE UU en desplazarse a Normandía para conmemorar el aniversario del desembarco fue Ronald Reagan, en 1984. Hasta entonces ninguno de sus antecesores lo había considerado necesario.
El presidente Dwight Eisenhower, que fue comandante de las fuerzas aliadas durante el desembarco, optó por conmemorar el décimo aniversario en 1954 con una ceremonia discreta en Gettysburg (Pensilvania), escenario de una de las grandes batallas de la guerra civil norteamericana. Eisenhower, que nunca vio motivo de celebración en su decisión de enviar a miles de jóvenes a morir en las playas francesas, escribió una declaración. Era un texto breve y sobrio —al estilo del discurso de Gettysburg de Abraham Lincoln—, sin patetismo ni grandilocuencia, en el que el presidente lamentaba que la alianza entre EE UU y la URSS que derrotó a los nazis se hubiera quebrado, homenajeaba al “excepcional Mariscal Zhukov” --el jefe de las fuerzas soviéticas-- y evocaba “el encuentro victorioso en el Elba entre los ejércitos de Occidente y Oriente”.
El discurso de Reagan, treinta años después, es uno de los más memorables de este presidente, una obra maestra de retórica heroica y patriótica. Sirvió para lanzar su campaña para la reelección en 1984. “Estos son los muchachos de Pointe du Hoc. Estos son los hombres que tomaron los acantilados…”, dijo en alusión a la toma del acantilado de Pointe du Hoc, en Normandía.
Diez años después, habló Bill Clinton, el primer presidente de una generación, la del baby-boom, que había nacido después de la Segunda Guerra Mundial. Y en 2004, en plena guerra de Irak, su sucesor, George W. Bush, recordó a los franceses y alemanes —era la primera vez que un canciller de Alemania, la potencia derrotada en Normandía, participaba— que EE UU volvería a entregar su sangre por sus amigos europeos como lo hizo en 1944.
Cada época, cada presidente ha tenido su Normandía. La de Obama es la de un país más diverso—más latino— que busca dejar atrás más de una década de guerras sin victoria.
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“Los de esta generación, la generación de los miembros del servicio militar del 11-S, también sintieron que algo les empujaba, respondieron a una llamada, dijeron: ‘Yo voy’”, dijo Obama en un ceremonia junto al presidente francés, François Hollande. “Ellos también decidieron servir una causa más grande que ellos mismos. Muchos, incluso al saber que les mandarían donde a los lugares más peligrosos. Y durante más de una década, han resistido despliegue tras despliegue”.
Los discursos en Normandía son un clásico de la retórica presidencial norteamericana. Cada presidente, al hablar de la historia y recordar el que probablemente la última guerra heroica de EE UU —después de la Seguna Guerra Mundial llegó el empate de Corea, la humillación de Vietnam, la abrumadora victoria ante un débil Sadam Hussein en Kuwait, el fiasco de Irak…—, habla también de su tiempo. El discurso de Obama llega tres años después de que EE UU retirase a su último soldado de Irak y pocos días después del anuncio de la retirada definitiva de Afganistán en 2016. También coincide con una controversia en Washington por el intercambio de un prisionero de guerra en Afganistán por cinco talibanes, una operación que ilumina los claroscuros de toda guerra. Acabar con más de una década de intervenciones obliga a decisiones moralmente ambiguas.
Obama celebró en su discurso la amistad francoamericana. “Gracias, especialmente, por la generosidad que habéis mostrado a quienes han venido aquí durante generaciones, a estas playas, a este lugar sagrado de descanso para 9.387 americanos”, dijo. Trazó un relato vivo de aquel “día más largo”, cuando decenas de miles de norteamericanos, británicos, canadienses y soldados de otros países participaron en la mayor invasión aliada de la historia. Tras cinco años de una guerra extenuante, por Asia, el norte de África y Europa, el desembarco en Normandía contribuyó a dar la vuelta al conflicto, un vuelco que habría sido inimaginable sin el esfuerzo bélico de la Unión Soviética del tirano Stalin. EE UU perdió unos 400.000 soldados; la URSS, más de diez millones y entre siete y 20 millones de civiles, dependiendo de los cálculos.
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Antony Beevor: “No hay una sola batalla decisiva en la Segunda Guerra Mundial”.
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Antony Beevor (1946) encontró un filón en los archivos militares soviéticos tras la apertura que se produjo después de la desaparición de la URSS. Militar de carrera antes que historiador, autor de varias novelas y de un libro sobre la guerra civil española que pasó sin pena ni gloria, logró convertir en best sellers internacionales las grandes batallas de la II Guerra Mundial (1939-1945) con obras como Stalingrado, La batalla de Berlín o El Día D. La batalla de Normandía (todos en Crítica), además de una imponente historia global del conflicto, La Segunda Guerra Mundial (Pasado y Presente). Utilizando testimonios muchas veces inéditos y numerosos relatos a pie de combate, Beevor traza vibrantes y rigurosas reconstrucciones de las batallas que, además, ofrecen revelaciones importantes, más allá de los tópicos que rodean muchas veces al conflicto de los conflictos.
Gracias a sus libros volvió a hablarse de los sufrimientos de los civiles alemanes, sobre todo de las violaciones masivas de mujeres por parte del Ejército Rojo; recordó el sufrimiento de los no combatientes en Normandía o descubrió que, en los estertores de la guerra, los japoneses utilizaron a prisioneros aliados como ganado humano en un episodio de canibalismo planificado tan poco conocido como espeluznante. Beevor respondió por correo electrónico a tres preguntas sobre el Día D, cuyo aniversario, el próximo 6 de junio, reunirá a 18 jefes de Estado y de Gobierno en Normandía, además de a cientos de veteranos y sus familias.
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P. ¿Cambió el Desembarco de Normandía el curso de la guerra o Alemania ya estaba condenada a la derrota?
R. No hay una sola batalla decisiva en la II Guerra Mundial. El punto de inflexión geopolítico se produjo en diciembre de 1941, cuando la Wehrmacht no tomó Moscú y Hitler declaró la guerra a Estados Unidos. A partir de ese momento, era imposible que ganasen las potencias del Eje. Los próximos siete u ocho meses, sin embargo, fueron desastrosos para los aliados. El punto de inflexión estratégico y psicológico se produjo a finales del otoño de 1942, cuando la Wehrmacht había alcanzado su “punto acumulativo” como consecuencia de combatir a lo largo de un frente demasiado amplio, tanto en el sur de Rusia como en África del Norte. A partir de ahí, perdió completamente la iniciativa y los aliados estaban destinados a ganar. Pero el éxito del Día D fue decisivo en otro sentido. Si la invasión llega a fracasar, con los avances soviéticos en el Rin, la historia de la posguerra de Europa podría haber sido muy diferente.
P. ¿Por qué este año la conmemoración decenal es tan espacial y reúne a tantos jefes de Estado y de Gobierno?
R. El 70 aniversario es probablemente el último al que acudirá un número significativo de veteranos supervivientes de la batalla. Aquellos que entonces eran adolescentes, ahora tienen en torno a 90 años. El resto están en su décima década. Esta, creo, es la razón principal por la que vamos a ver en Normandía el 6 de junio a tantos miembros de familias reales, presidentes y jefes de Gobierno. Pero quizás haya otra razón tácita para este interés internacional. Estamos viviendo un momento histórico que ofrece paralelismos inquietantes con 1938 y 1939. Es difícil no pensar en las exigencias de Hitler sobre los Sudetes, el corredor de Danzig y el deseo nacionalista de unir a todas las regiones con minorías alemanas en un Grossdeutschland. Rusia, bajo la presidencia de Putin, también expresa la misma sensación de resentimiento y muestra la misma determinación de volver a establecerse como una potencia mundial, la misma sensación de estar rodeado por el resto del mundo y el mismo egocentrismo nacional que le impide ser consciente del punto de vista de los demás. Afortunadamente, hay una diferencia importante: Hitler estaba decidido a desatar una guerra. Putin, en mi opinión, es más realista y no quiere un conflicto. En cualquier caso, el Día D siempre tendrá una resonancia especial.
Comentario:
"“No hay una sola batalla decisiva en la Segunda Guerra Mundial” El historiador británico, autor de Día D. La batalla de Normandía, cree que “si la invasión llega a fracasar, la historia de la posguerra en Europa hubiese sido muy diferente”" Luego SÍ hay alguna batalla decisiva en la Segunda Guerra Mundial...
Comentario:
No con respecto al desenlace de la guerra, sino con respecto al resultado de la postguerra.
Comentario:
El Ejército Rojo se hizo con media Europa. Normandía evitó que se hiciese con la otra media.
Comentario:
Y los libros de Beevor , ! HISTORIA ! con mayúsculas .
La memoria del 6 de junio de 1944, clave en la victoria aliada contra el nazismo, se aleja para los que estuvieron allí, en las playas de Normandía. Y cada vez quedan menos personas que puedan acordarse.
“Están todos muertos”, dice Joanna Lazo. “No queda ni uno”, corrobora su marido, Walter Heline, en alusión a los compañeros con los que el junio de 1944 desembarcó en Omaha Beach, donde 2.400 soldados norteamericanos murieron o resultaron heridos en el día más largo.
Heline era operador de radio en la 26ª División de Infantería del Ejército de EE UU. Llegó a Normandía en la segunda oleada de soldados durante la mayor invasión por vía marítima de la historia. Hoy se cumplen 70 años del Día D y el presidente, Barack Obama, estará allí junto a otros mandatarios de los países aliados que en la Segunda Guerra Mundial derrotaron a la Alemania de Hitler en Europa.
“En total, viven cerca de un millón de los más de 15 millones de veteranos de la Segunda Guerra Mundial”, dice Tim Holbert, director de la asociación Centro de Veteranos Americanos. “Mi estimación es que existe una proporción similar del total de los que participaron en la invasión de Normandía”. Esto significa que el número de supervivientes del desembarco, en el que participaron unos 73.000 estadounidenses, puede acercarse a los 5.000. La cifra se duplica si se cuentan los supervivientes de todos los aliados.
el pais
Pronto ya no habrá testimonios. La Segunda Guerra Mundial y su episodio más cinematográfico serán ya material para los libros.
“De los 16,1 millones de americanos en uniforme durante la guerra, solo alrededor de un millón siguen vivos, y la desaparición final de aquellos que todavía pueden prestar testimonio de la guerra significa que la autenticidad y la carga emocional que ellos arrastran habrá desaparecido”, dice Rick Atkinson, autor de la Trilogía de la liberación, obra de referencia sobre los últimos años de la Segunda Guerra Mundial. “Podemos intuir que el entusiasmo y el interés en la contienda se atenuarán y declinarán en las décadas venideras: en cierta manera desaparecerá de la conciencia pública, para reaparecer más tarde en una explosión renovada de interés”, pronostica.
Atkinson escribe el mensaje mientras navega desde Lisboa hacia Normandía. Explica que hay pocos secretos por conocer sobre la Operación Overlord, la invasión aliada por las fuerzas de EE UU, Reino Unido, Canadá y otros países que permitió la liberación de Francia.
el pais
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Olé por esta gente. Sin palabras
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El Desembarco de Normandía: miles de jóvenes norteamericanos y de otros países que murieron por la libertad en Europa. Sin su sacrificio, esta Europa no sería lo que es hoy.
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Visitar los lugares del Día D invita a la reflexión sobre la naturaleza humana y el sacrificio. Me impactó el contraste entre los cementerios alemán y el americano. En Utah Beach parece que no ha pasado el tiempo. Se sufre viendo la conquista de Pointe Du Hoc o imaginando la carnicería de Omaha.
Comentario:
Gloria eterna a los que arrebataron a los europeos occidentales de las garras de los nazis, y después de las de los comunistas. Europa siempre estará en deuda con esos liberadores de las tiranías, llámense fascistas o comunistas.
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No se puede decir mejor
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Los aliados lucharon para parar a Hitler,los soviéticos para salvar su pellejo cuando su cómplice les traiciono,y despues para quedarse media Europa.
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Y los aliados, tambien, para salvajar su pellejo. USA solo entro en la guerra cuando fue atacada en casa por los japoneses, Lo mismo franceses e ingleses, cuando se dieron cuenta que hitler se les iba a zampar. De hecho se hicieron los remolones hasta que no tuvieron mas remedio que intervenir, o no se salvaban. Y sin los rusos y la dureza de su invierno no hubiera sido posible una victoria, veinte millones de hombres es la mitad de la poblacion española de estos momentos...
Comentario:
Francia e Inglaterra acudieron al auxilio de Polonia,Hitler queria conquistar el este no el oeste.En cuanto a America llevaban desde el principio dando suministro y a portando miles de voluntarios
Comentario:
Rule Britannia, Rule the waves, Britons never, never, never will be slaves.
Comentario:
“Yo no encontraba hueco entre las balas y los obuses (…) Me quedé detrás de mi anfibio repitiendo una fracesita en español que había aprendido en los días de la Guerra Civil: “Es una cosa muy seria. Es una cosa muy seria”. Así cuenta Robert Capa su desembarco en Normandía, en 'Ligeramente desenfocado'
Comentario:
Los Aliados calcularon unos 15000 muertos civiles franceses como consecuencia del desembarco. Daños colaterales. Una cifra superior a esta sería considerada una catástrofe. Murieron en los 15 primeros días 40000 civiles franceses.
Comentario:
Mi mas sincera gratitud a todos los que hicieron posible la derrota del nazismo en Europa... su respeto y nuestra admiración les hacen yacer en la inmortalidad.
Comentario:
en Normandia, la peor parte se la llevaron los estadounidenses en Omaha Beach. Y sufrieron tb muchísimo en las Ardenas. A Estados Unidos hay que criticarles muchas cosas, pero desde luego en la IIGM ninguna salvo las bombas atómicas. Okinawa fue una masacre e invadir Japón habría sido dramático.
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La mejor generación de la historia
Un D-Day pour sauver le soldat Hollande
« L'équivalent d'un sommet du G8 ou du G20 », selon le mot d'un conseiller à l'Elysée : avec 17 chefs d'Etat et de gouvernement, les cérémonies du 70e anniversaire du Débarquement allié en Normandie ont été planifiées autant comme un événement planétaire à grand spectacle que comme un exercice de haute diplomatie mémorielle.
Au fil d'une cérémonie nationale, de quatre binationales (Etats-Unis, Royaume-Uni, Pologne, Canada) et d'une internationale réunissant tous les participants à Ouistreham (Calvados), « la France va accueillir le monde », se félicite l'Elysée, où l'on évoque « l'un des temps forts du quinquennat ». Sur les plages normandes, François Hollande, en situation politique délicate, a l'intention de figurer parmi les grands, dans la position avantageuse de la puissance invitante. « C'est une occasion fondamentale d'être au centre du jeu », reconnaît-on au Quai d'Orsay.
Comme ses prédécesseurs, M. Hollande entend saisir le D-Day à des fins politiques, dans son cas pour tenter de restaurer quelque peu sa stature présidentielle. Il se montre en cela conforme à l'usage exponentiel qu'ont fait les présidents successifs de la Ve République de cette célébration, qui s'est, au fil des décennies, à la fois politisée et mondialisée.
le monde
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S'il y a bien un jour où il serait opportun d'oublier les mesquineries politiques, c'est bien aujourd'hui. Les médias en sont-ils capables ?
Comentario:
En juin 40 la France a été humiliée et réduite à peu. Le 6 juin 44 le débarquement (avec moins de 300 français) a signé la sortie de la France de l'Histoire. Certes il a fallu quelques codicilles douloureux comme la défaite de Dien bien Phu et la guerre d'algérie pour que les français en prennent conscience. Même De Gaulle quoique président thaumaturge en a pris acte par son engagement dans le marché Commun. Mais sur quelle planète vit le "soldat Hollande" ?
Comentario:
Je pense qu'Eisenhower aurait mille fois préféré recommencer à débarquer en Normandie en 1944 que de tenter de sauver Hollande.
Comentario:
Je vous conseille la lecture de l’ouvrage de Anthony Beevor « D-Day et la Bataille de Normandie » qui est très éclairant sur le mythe de la promenade de santé des alliés sur le front de l’ouest.
Comentario:
« D-Day », encore un anglicisme de plus aussi inutile que beaucoup d’autres qui envahissent la langue française depuis quelques années. Il n’y a pas si longtemps encore nous disions « Jour-J », mais la mode aujourd’hui, que les journalistes et écrivailleurs de blog ne manquent jamais de suivre, impose « D-Day ». Après l’on s’étonne que la France est si peu innovante, elle innove si peu dans son langage, et alors peut-être donc dans sa pensée. Des Français prennent chez le voisin ce qu’ils ne veulent pas utiliser ici, parce qu’ils n’aiment peut-être pas non plus leur propre langue. Ils cherchent probablement l’exotisme dans une langue qui a bien du mal à intégrer notre langue, de par ses sonorités. Ils pensent qu’avec des titres en anglais, des devantures en anglais etc. ils seront mieux vendus peut-être, plus visibles peut-être ? Ils n’ont peut-être pas complètement tort, mais pourtant ils sont si conformistes, et ils veulent après cela nous faire croire qu’il y a une exception française etc. Voyez « Price minister », « Daily Motion », « Artsper » ; on n’aurait pas pu faire plus compliqué comme nom de société, et si peu attractifs. Des Français ne savent pas être simples, ni faire simple. Tous ces « my… » accolés par-ci par-là, pourquoi pas « mon » ou « ma »; une justification pertinente ? Aucune il me semble. Et puis si l’on ajoute toutes ces émissions télévisées « The voice » « The dancers » etc. que veut-on prouver ou que cherche-t-on avec de tels noms ?
Comentario:
Je n’ai jamais compris cette allergie et cette frilosité à intégrer des mots d’autres langues… Pourquoi diable est-ce un problème de dire D-Day plutôt que Jour-J ? L’important est que tout le monde comprenne de quoi on parle, et c’est tout !
Les langues s’interpénètrent depuis leur existence, et le grec et le latin se sont bien mélangés !
Comentario:
Jour-J est l’expression que nous utilisons pour parler du débarquement, et qui aux États-Unis est en effet D-Day, mais D-Day ne veut pas dire « disembarkment day », il existe par ailleurs H-Hour, où H n’est que le « h » de « hour », tout comme « j » est de « jour ».
Thank YOU to all who served. I will always remember.
Visited here last year. Brings a lump to your throat...
Immeasurable bravery!
feeling very humble today. Amazing bravery 70 years ago
Un cinéaste peut-il rêver d'un scénario plus épique? Overlord (seigneur suprême), le Débarquement sur les plages de Normandie est la plus impressionnante et la plus célèbre des opérations militaires de la Seconde Guerre mondiale. Dès l'aube du 6 juin 1944, quelque 156.000 soldats des forces alliées montent à l'assaut de la «forteresse Europe». La mission des divisions engagées est aussi dangereuse que cruciale. Dangereuse, parce que Hitler a fait ériger une zone qu'il croit infranchissable, le Mur de l'Atlantique. Pour se rassurer, Il a même nommé Rommel, l'un de ses meilleurs maréchaux, responsable du dispositif. Cruciale, parce que malgré la pression terrible de l'armée Rouge sur le front Est, la Wehrmarcht continue de résister.
Cette épopée est devenue une trame idéale pour les cinéastes après la guerre. Le courage des soldats, l'expertise stratégique d'Eisenhower, le commandant en chef des forces alliées, l'implication de toutes les forces antinazies et la réussite finale de l'opération ont fait d'Overlord une source inépuisable d'inspiration pour les scénaristes. À côté des deux films de référence, Le Jour le plus long de Zanuck et Il faut sauver le soldat Ryan de Spielberg, nous vous proposons une sélection de huit autres films choisis dans une filmographie qui atteint peu ou prou plus d'une centaine de réalisations.
le figaro
Ce sujet a été traité sous toutes ces formes: biographique avec Patton et Rommel, le guerrier d'Hitler; tragique avec Far Away, Au-delà de la gloire et Les Femmes de l'ombre; comique avec Le Mur de l'Atlantique et La Septième compagnie au clair de lune. Pour les héros de la vie ordinaire, le 6 juin 1944 fut une date marquée d'une croix blanche. Dans Un singe en hiver, Jean Gabin décide d'arrêter de boire. C'était la fin d'un monde et l'avènement d'un nouveau.
Le jour J, plus de trois mille soldats sont fauchés sur la plage d'Omaha par les mitrailleuses allemandes. Cette terrible boucherie Spielberg veut l'immortaliser pour rendre hommage aux hommes qui se sont sacrifiés pour libérer l'Europe du joug nazi. Sa manière crue de montrer l'atrocité de la guerre choqua les premiers spectateurs du film. Quelques années plus tard, Spielberg récidiva avec la série Band of Brothers. Depuis il a fait école.
Le maréchal Rommel est une exception parmi les grands chefs de l'armée allemande. La postérité a été clémente avec lui. La raison en est simple. Quand au début de 1944, Hitler le nomme responsable du Mur de l'Atlantique, il comprend qu'il sera difficile de contenir les forces alliées. Après le complot de Stauffenberg, le führer, convaincu qu'il a conspiré contre lui, le poussera au suicide. Le film du réalisateur allemand Niki Stein montre sans concession cette période de désagrégation du IIIe Reich qui commença... le 6 juin 1944.
Eisenhower et le commandement allié ont une idée géniale au début de 1944: faire croire à Hitler que le Débarquement aura lieu dans le Pas-de-Calais. Pour rendre crédible cette intoxication, ils font fuiter une fausse nomination. Le général Patton, le plus redouté des chefs américains, sera à la tête de cette opération baptisée Fortitude. Le film réalisé par Schaffner et Coppola montre une image (trop?) magnifiée de ce général américain qui aimait la guerre. Malgré tout, il reste, quarante ans plus tard, une référence dans le domaine des films de guerre.
Presque huit kilomètres de plage, sur la côte du Calvados, entre Sainte-Honorine-des-Pertes, à l'est, et Vierville-sur-Mer, à l'ouest. Une longue bande de sable, légèrement incurvée, léchée par la Manche et qui fut, le 6 juin 1944, le théâtre de combats sans merci. Une plage, désormais paisible, appelée Omaha par les Alliés, mais qui restera dans l'histoire comme Omaha la Sanglante (Bloody Omaha). C'est là que le débarquement en Normandie faillit échouer. Là que se joua, il y a soixante-dix ans, le sort de l'Europe en guerre.
D-Day 70th anniversary: ‘People ask if I was afraid. It’s a stupid question’
the independent
“During my lifetime, sir, I have never been terrified. I am a vicious little Scotsman,” said Jock Hutton after falling to earth from 6,000ft. The paras were back in Normandy, among them the 89-year-old veteran of D-Day.
Mr Hutton was responding to a question whether the parachute jump today was as terrifying as the one he had made 70 years ago when he was among the first wave coming in for days of fierce fighting. On that night flares were lighting them up as targets as machine gun fire rose from the ground. Many of his comrades were going to be killed in the next few days and he himself would suffer severe injuries, with shrapnel in his stomach.
On this occasion the former private had jumped in tandem with Colour Sergeant Billy Blanchard. Upon being congratulated by Prince Charles, he nodded: “Aye, there are not many of us left.” A few minutes later he ran into Ben Marsh, also 89, a fellow paratrooper with whom he had served in the Ardennes and his voice went back deeper into his Stirlingshire roots: “Och ye old beast, I thought youse deid!”
This is probably the last gathering of the clan for the 650 from all three services who had travelled to France for the anniversary, almost all are now in their 80s and 90s. The numbers among the Parachute Regiment gets thinner every year with time, Private Hutton was the only one to carry out the jump this year, it was he said “just poetry, at my age one doesn't get much excitement, one must grab the chances one can.”
For the veterans in Normandy, the sadness of losing friends and, sometimes, relations, was assuaged to an extent by fighting in a war which defeated the evils of Nazism. “We knew our mission, to liberate France”, said Mr Hutton. Cyril Cook, 91, a fellow member of the 12th Parachute Battalion, stated: “People often ask, 'weren't you afraid?' What a stupid question! Of course we were afraid, but it was job and you just got on with it and it was the right job to do.”
As a young girl Arlette Gondree was in a cafe which became known as the first building in Normandy to be liberated by Allied troops. Standing beside some of the old soldiers at Pegasus Bridge she stressed today: “These are the real heroes, we owe so much to them here. We became a family then and we have remained a family.
“But this is certainly the last time: they have reached a certain age as I have. We don't know what the future will bring, but maybe we will meet each other again at another place at another time.”
« Je n'ai jamais vu autant de monde sur la plage à 6 h du matin », constate un adjoint de Vierville.
Alors que le soleil se lève sur l'horizon de la mer, la foule acclame les vétérans qui arrivent sur le sable. Les héros de la 29e Division sont de retour sur leur secteur d'Omaha.
La garde au drapeau et un général d'active les accompagnent. Sur le sable, face à la mer, la jeune génération de soldats et les vétérans lèvent leur verre à la mémoire de ceux tombés ici tout juste 70 ans plus tôt. Le sergent ne veut pas avouer ce qui est servi mais un vétéran lâche : « Ça réchauffe plus que du café », avant de crier la devise de la division, « 29e Let's go ».
Les vétérans de la 29e sont revenus sur la plage dès 6 h du matin pour un hommage très personnel à leurs camarades disparus.
La reine du Danemark et le ministre de l'Intérieur ont présidé ce vendredi matin la cérémonie bi-nationale à Utah Beach, durant laquelle deux vétérans danois ont témoigné.
Vêtue et chapeautée de bleu, la reine du Danemark, Margrethe II, a participé ce vendredi matin à la cérémonie organisée au musée d'Utah Beach. A ses côtés, Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, représentant le président de la République.
Une cérémonie qui a permis de remettre en mémoire l'engagement de quelque 145 navires de la marine marchande danoise dans la Seconde Guerre mondiale, au sein des forces britanniques.
Durant le Débarquement, les navires danois ont assuré du transport de matériels et de troupes pendant plusieurs semaines entre les côtes françaises et anglaises. S'ils n'ont pas débarqué, plus de 1 000 marins danois ont perdu la vie dans ces opérations de logistiques.
Ce matin, deux marins danois, vétérans de la Seconde Guerre, ont témoigné devant leur reine.
La reine a d'ailleurs visité l'exposition relatant cet épisode méconnu, que le musée du Débarquement d'Utah Beach présente dans l'une de ses salles.
ouest-france
34 marins norvégiens sont morts le 6 juin 1944 au large de la plage d'Hermanville. Le roi Harald V et le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, leur ont rendu hommage.
Parmi les 4 000 marins norvégiens qui ont péri entre 1939 et 1945, trente-quatre sont décédés au petit matin du 6 juin, devant la plage d'Hermanville-sur-Mer. À 5 h 35, ce jour-là, leur navire, le Svenner, fut torpillé par un sous-marin allemand.
Soixante-dix ans plus tard, devant le monument « Le Matelot », le roi Harald V et Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense, ont rendu hommage à ces marins scandinaves.
Parmi les vétérans norvégiens présents à cette cérémonie bi-nationale, se trouvait Monrad Mosberg, 96 ans, dernier marin du Svenner encore en vie.
Les 5 et 6 juin, devant la Maison des Canadiens, à Bernières-sur-Mer, des anonymes ont égrené les noms des 47 000 soldats canadiens tués pendant la Seconde Guerre mondiale.
Pendant 32 heures non-stop, les membres de l'association Westlake Brothers Souvenir et des passants se sont relayés pour lire, un à un, les noms des 47 000 soldats canadiens morts, pendant la Seconde Guerre mondiale.
70e D-Day. 150 jeunes réunis à Caen pour parler d'Europe
Le Forum international de Caen a rassemblé pendant une semaine 150 jeunes européens et originaires des pays alliés. Objectif : échanger sur l’Histoire et l'avenir de l'Europe.
Organisé par le Parlement Européen des Jeunes (PEJ), cet évènement a permis aux participants d'effectuer un travail de mémoire mais aussi de recréer le fonctionnement du véritable parlement européen sur des thèmes variés (économie, environnement, les affaires étrangères...).
Les propositions issues de leurs travaux seront rassemblées dans un rapport qui sera remis à la Commission européenne.
A la cérémonie d'Utah Beach, jeudi soir, le public et les autorités ont entendu le message du jeune Quentin Yvet, lycéen, mais aussi celui du vétéran Jack Port.
Ils n'ont pas été les seuls à mettre en exergue le sacrifice de ces hommes de 44, débarqués sur cette plage normande et qui comme d'autres gars sont venus pour libérer l'Europe du joug nazi. Henri Millet, maire de Sainte-Marie-du-Mont a pris la parole, tout comme l'évêque Mgr Le Bouc'h, le vice gourveneur du Texas David Dewhurst et le général Odierno.
Jack Port a rappelé que les survivant n'étaient pas des héros : "Les héros sont ceux qui y ont laissé leur vie et sont aujourd'hui dans plein de cimetières : ici en Normandie, en Europe, dans le Pacifique, dans le monde entier."
Un homme se dresse sur la jetée de Vierville et tient fièrement un vieux drapeau.
Nigel Chansselors vient rendre hommage à son père David. Il était capitaine du HMS MMS 86 de mai 1943 à mai 1945. « Le 6 juin 1944, mon père était en mission de déminage sur Dog Green. Il a convoyé des marins américains. C'est le drapeau de son bateau que j'ai conservé. Il flotte à nouveau sur Omaha Beach », exprime Nigel.
Le capitaine David Chancellors est décédé à l'âge de 70 ans.
Il y a foule à Ouistreham. Certains espèrent voir passer le président des États-Unis.
« L'avenue de la Mer aujourd'hui, c'est comme un 15 août sous le soleil », témoigne une habitante. Il y a effectivement la foule dand la principale rue piétonne et commerçante d'Ouistreham. De nombreuses personnes se pressent aussi auprès des barrières installées devant la plage où se dressent les tribunes de la cérémonie internationale. Ils ne pourront pas y assister. « On espère voir au moins passer Barack Obama » rigole une dame arborant un drapeau américain.
Après l'office œcuménique en la cathédrale ce vendredi matin, les officiels et les vétérans ont rejoint le cimetière britannique de Bayeux.
Le cortège, sous un franc soleil, a été applaudi sur son passage par le public massé aux abords du cimetière. La cérémonie a réuni la reine Elizabeth II et son fils le prince Charles, ainsi que les Premiers ministres français, britanniques, néo-zélandais et australien.
Barack Obama a jugé vendredi que les plages de Normandie en 1944 "ont été « la tête de pont de la démocratie ».
Le président américain a également souligné que la victoire des Alliés dans la Seconde guerre mondiale avait « façonné la sécurité et le bien-être » pour l'avenir.
« Omaha Beach. La Normandie. C'était la tête de pont de la démocratie », a affirmé Barack Obama, lors d'un discours au cimetière américain de Colleville, lors d'une cérémonie à la mémoire des combattants tombés il y a 70 ans, lors du débarquement du 6 juin 1944.
« A chaque fois que le monde vous rend cynique, arrêtez-vous et pensez à ces hommes », a dit le président américain devant les milliers de tombes blanches bien alignées.
Après un hommage aux vétérans assis autour de lui, il a salué la « génération 911 », en référence aux soldats partis faire la guerre en Afghanistan après les attentats du 11 septembre 2011 aux Etats-Unis.
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